L’EXERCICE DU DROIT à la contraception et à l’IVG est « imparfait, faute d’une politique d’éducation sexuelle assortie de moyens budgétaires adaptés et d’une véritable prise en charge », dénonce le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans un rapport rendu public le 3 mars. Il juge aussi la lutte contre les violences subies par les femmes souvent « inopérante »
Autre constat : les Françaises ont encore besoin de reconnaissance pour être les égales des hommes au travail ou en politique. « L’État lui-même doit être exemplaire », affirme le rapport en préconisant « qu’un ministre de plein exercice soit à nouveau chargé à titre exclusif des questions de parité et d’égalité professionnelle ». Si les femmes constituent 47 % de la population active, elles représentent 93 % des travailleurs à temps partiel et 8 % des hauts dirigeants. Quant à l’égalité salariale, elle « demeure marginale dans les négociations collectives ». En 2006, sur 24 000 accords d’entreprises, seulement 401 l’ont évoquée. Depuis le milieu des années 1990, l’écart de rémunération se maintient à 19 %, voire 23 % chez les cadres.
Quant au droit de participer à la vie politique, « seule la contrainte ouvre le chemin vers la parité », dit Pierrette Crosemarie, rapporteure au nom de la délégation aux droits des femmes. Actuellement, on ne compte que 18,5 % de députées à l’Assemblée nationale et 13 % de conseillères générales.
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