Les pays du G7, dans le communiqué final du sommet qui s’est tenu à Elmau en Bavière (sud) le 7 et 8 juin, se sont prononcés en faveur d’un objectif mondial de réduction des émissions « dans le haut de la fourchette » de 40 à 70 % d’ici à 2050 par rapport à 2010, « dans le cadre d’une réponse mondiale », et se sont engagés à « faire (leur) part pour parvenir à une économie mondiale sobre en carbone à long terme ».
Les formulations retenues qui pourraient entrouvrir la porte à la fin de l’ère fossile, reflètent des engagements « ambitieux et réalistes », s’est félicité le président français François Hollande. Mais elles ont été « le résultat de négociations difficiles », a reconnu lors de la conférence de presse finale la chancelière allemande Angela Merkel, hôte du sommet. Les pays européens du G7 (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni) étaient d’accord pour adopter un objectif ambitieux, afin d’envoyer un signal en direction de la conférence de Paris en décembre en préparation, où la communauté internationale doit établir sa feuille de route pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l’ère pré-industrielle. Le Japon et la Canada étaient nettement plus réticents. Au final, les progrès enregistrés à Elmau permettent d’espérer « un accord solide » à Paris en fin d’année, s’est félicité le président américain Barack Obama. Du côté des ONG aussi, les premières réactions sont plutôt positives, Greenpeace jugeant qu’Elmau avait « tenu ses promesses ».
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