(suite et fin)
Le réchauffement climatique existe. Ses effets délétères dont la presse et la télévision nous informent sans cesse sont bien connus. Mais, attention, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer ! Il peut, en effet, être utilisé comme prétexte bien utile… !
Bien utile en effet pour les pays riches qui souhaitent réduire leur dépendance économique vis-à-vis des pays producteurs de gaz et de pétrole, en diminuant leur facture énergétique.
Bien utile encore pour les pays développés qui voient un moyen de gêner le développement industriel des pays émergents devenus de dangereux concurrents économiques.
Bien utile aussi pour les pays pauvres qui demandent de l’argent en vue d’une transition énergétique permettant un développement qu’ils peinent à atteindre.
Bien utile particulièrement pour les vendeurs de transition énergétique dont les liens d’intérêt ne sont pas encore bien connus. À qui profitent les ventes et les installations d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques, d’isolants thermiques etc. Souhaitons qu’il ne s’agisse pas de partis politiques !
Bien utile enfin et surtout pour des raisons idéologiques et politiques. Car, sous prétexte de préoccupations écologiques légitimes qui font consensus, le dérèglement climatique peut servir de faire-valoir aux discours des chantres de la décroissance ou de certaines réformes sociétales. Il devient ainsi possible de recycler, avec de nouveaux oripeaux, des idéologies dont certaines ont déjà été désavouées et discréditées devant l’Histoire.
Alors, oui bien sûr, essayons de « sauver la Terre », mais sans aliéner l’esprit critique.
Savoir raison garder.
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