Jusqu’au mois d’août, j’étais installée en libéral et j’avais une matinée à l’hôpital au CeGIDD (centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic) pour les IST.
Depuis le 1er septembre, j’ai arrêté cette activité à l’hôpital et pris un poste en MAS (maison d’accueil spécialisée) pour des enfants handicapés à Strasbourg, dans laquelle je vais trois demi-journées par semaine. Je suis également dans deux cabinets à Niederhaslach et Oberhaslach (Bas-Rhin) : un cabinet principal les lundi, mardi, mercredi, vendredi, et un secondaire où je suis le jeudi. C’était une volonté de ma part dès le départ d’avoir un exercice partagé, pour diversifier l’activité libérale et avoir un travail d’équipe qu’on retrouve moins en libéral.
Cumuler les deux, c’est deux boulots différents et donc sortir de la routine. À la MAS, il y a davantage de réunions, de coordination de soins, de discussions avec les autres. Cet exercice mixte ne présente pas de difficultés particulières pour moi car quand je ne suis pas là, il y a mes collègues au cabinet pour gérer les urgences.
Pour moi, aujourd’hui, il ne présente que des points positifs. Mais autour de moi, il y a seulement mon collègue avec qui je suis installée qui est aussi en exercice mixte, tous les autres sont exclusivement en libéral. Au niveau salaire, clairement, l’hôpital n’est pas attractif. Quand j’ai proposé ma place au CeGIDD autour de moi, tout le monde m’a dit : « mais c’est de l’argent de poche ! »
D’autant plus qu’à l’hôpital, pour calculer l’ancienneté pour la rémunération en tant que praticien contractuel, c’est la date de thèse qui est prise en considération et non la date des premiers remplacements et donc du début de l’exercice libéral. On perd trois ans et cela représente une somme.
Dr Marion Moreau, généraliste en cabinet libéral à Niederhaslach et Oberhaslach (Bas-Rhin) et en MAS à Strasbourg
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