Alors que les anti-arythmiques sont dans la tourmente, l’étude MANTRA-PAF, confirme les résultats prometteurs de l’ablation par radiofréquence dans la fibrillation auriculaire (FA) paroxystique. Dans ce travail, bien que le critère primaire – pourcentage de temps en FA, symptomatique ou non –, ne soit pas significatif à 18 mois par rapport à un traitement médical, la différence devient significative à 24 mois. De plus, l'ablation réduit les récidives et améliore significativement la qualité de vie. Pour l’un des auteurs de l’étude, le Pr Nielsen, l'ablation fait donc au moins aussi bien que le traitement médical sur le rythme, mais il reste toujours à prouver que la restauration du rythme sinusal se traduit en terme de mortalité ou d'accident vasculaire cérébral. Par ailleurs, selon une autre étude, l'ablation par chirurgie mini-invasive est plus efficace que par
voie percutanée dans la FA paroxystique ou persistante à haut risque d'échec de l'ablation (dilatation importante de l’oreillette gauche, HTA et antécédents d’échec de l’ablation) mais s'associe à un risque de complications sévères plus important (23 % vs 3,2 %).
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