La pré-HTA n'est certes pas une pathologie, mais on sait que dès 120/80mmHg, il existe une relation linéaire entre chiffres tensionnels et complications CV. Une pression normale haute, soit une PAS située entre 130 et 139 mmHg et une PAD entre 85 et 89 mmHg, est d'autant plus à risque qu'elle s'associe souvent à des anomalies métaboliques. Intervenir précocement devrait permettre de rompre l'engrenage élévation de la pression artérielle, remodelage vasculaire induisant à son tour une augmentation de la PA. Dans l'étude TROPHY , le traitement des préhypertendus par candesartan réduit significativement le risque de développer une HTA à deux ans (13.6% d'HTA vs 40% sous placebo), un écart qui se resserre mais persiste 2 ans après l'arrêt du traitement (53% vs 63% d'HTA). Instaurer un traitement médical pour prévenir l'HTA ne fait pas l'unanimité; l'idéal serait une intervention hygiéno-diététique, mais on connait le taux d'échec de telles mesures. "L'étude TROPHY nous fait espérer prévenir l'HTA en traitant la pré-hypertension, mais on ne peut établir de recommandations sur un seul essai" concède le Pr Stevo Julius (Etats-Unis) "D'ores et déjà, nous engageons les médecins à suivre étroitement les patients pré-hypertendus et à recourir à la MAPA pour identifier les plus à risque de développer une HTA"
Préhypertension : to treat or no to treat ?
Publié le 23/09/2011
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Source : Le Généraliste: 2574
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