Comme l’a rappelé Mathieu Guerriaud, pharmacien spécialiste en droit pharmaceutique et de la santé à l’université de Bourgogne Franche-Comté lors d’une audition à l’OPECST* : « une molécule chimique est bien définie, stable et très petite, reproductible et facile à contrôler ». S’il existe des biosimilaires pour certains médicaments biologiques, « un vaccin est un médicament immunologique, de grande variabilité, infiniment plus grand et présentant un risque de contamination », a-t-il précisé. Au-delà du brevet, copier un vaccin ne pourra se faire sans un transfert de savoir-faire. En Afrique du Sud, un premier centre de transfert de technologies sur les vaccins ARnm a été annoncé le 21 juin par l’OMS.
*Office parlementaire pour l'évaluation des choix scientifiques et technologiques
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« La levée des brevets est une expression qui ne veut rien dire d’un point de vue juridique »
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Copier un vaccin, pas aussi simple que pour une molécule chimique
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