Il est bon de rappeler qu'en plus d'un an et demi, dont les premiers mois mal protégés, les soignants ont naturellement été en contact avec ce corona. Quid de l’immunité naturelle ? Grande oubliée de cette épidémie ! Quelques articles pour dire qu'elle offre une protection bien supérieure à la vaccinale. Chiffres à l'appui. Et même sans chiffres, bon sens basé sur l'expérience des infections virales.
Il est vrai qu'il y a peu d' investissement pour aller y voir... N'en déplaise au Pr Caumes, qui proclamait il y a un mois, que « notre chance dans cette épidémie c'est que l'immunité vaccinale est supérieure à la naturelle» ( je cite de mémoire) ». Et si une bonne partie de ces confrères résistants à la vaccination forcée avaient tout simplement eu le Covid et étaient ainsi naturellement protégés ? On traque le virus, tests à l'appui, et on ignore joyeusement la sérologie. Il est vrai qu'elle ne dit pas tout de l'immunité. Mais en sachant ses limites, allons au moins y regarder de plus près !
On a maintenant inventé la règle d'une injection pour ceux qui ont été infectés, afin de booster leur immunité. Pourquoi pas ? Mais ajoutons à cette règle celle de faire une sérologie avant pour essayer de voir où on en est. Au lieu de faire de la médecine vétérinaire et de vacciner indistinctement tout le troupeau.
Par ailleurs, on sait maintenant que certains sont génétiquement prédisposés aux Covid graves. Le bon sens et l'expérience permettent de penser que d'autres sont à l'inverse génétiquement préservés (voir études sur les groupes sanguins ). Sans doute ceux là qui ont traversé l'épidémie sans dommage. Ce sont les bases de ma réflexion pour s'opposer à cette vaccination forcée des soignants. Il n'y a pas de justification médicale pour faire de la médecine vétérinaire chez les hommes. Le calcul bénéfice-risque doit s'appliquer à chacun.
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