Faute d'accord suffisant avec ses syndicats, la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP) a décidé d'entériner seule les 183 euros net de hausses de salaires prévues dans le cadre du Ségur de la santé, en particulier pour ses cliniques à but non lucratif (ESPIC).
Deux accords de branche, l'un pour les hôpitaux, l'autre pour les EHPAD, avaient été soumis aux syndicats la semaine dernière mais les signatures de FO et la CFE-CGC n'ont pas suffi à atteindre le seuil de 30 % « requis pour rendre un texte applicable », a expliqué la FEHAP. La CGT et la CFDT ayant fait le choix de ne pas signer.
121 euros brut dès le 1er mars 2021
La fédération a par conséquent, et conformément à la position de son conseil d'administration, « décidé de prendre deux décisions unilatérales portant revalorisation des salaires des personnels », au même niveau que dans la fonction publique hospitalière. L'ensemble des salariés (hors médecins) des « filières soignante, éducative, administrative, logistique », ainsi que les sages-femmes et les cadres dirigeants vont bénéficier dès le mois de novembre d'une « indemnité forfaitaire mensuelle » de 117 euros brut (90 euros net) avec effet rétroactif au 1er septembre, puis de 121 euros brut (93 euros net) supplémentaires « à compter du 1er mars 2021 ».
Ces augmentations font toutefois l'objet d'une « clause spécifique conditionnant [leur] versement à l'octroi du financement correspondant par les pouvoirs publics », à charge désormais pour le ministère de la Santé de débloquer rapidement les fonds.
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