« Mais par contre depuis quand le viol c'est un diagnostic médical svp parce que ???? », indique un tweet d'une étudiante en sixième année de médecine le 20 juin dernier après avoir passé les ECN qui ont publié leurs résultats hier. Les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux parmi les candidats sur ce sujet d'examen. Le dossier portait sur une adolescente de 16 ans qui se présente en consultation gynécologique avec sa mère pour demander un moyen de contraception. Sa mère la décrit comme colérique, avec des changements importants d’humeur et des résultats scolaires en baisse. La patiente semble fragile et triste, peut-on lire dans le dossier. La question suivante apprend aux candidats que lors de l’échange avec le soignant, l’adolescente révèle avoir eu son premier rapport sexuel il y a quelques semaines avec un jeune homme rencontré lors d’une soirée. Elle dit avoir bu quelques verres d’alcool et l’avoir suivi. Il l’aurait emmenée dans un endroit reculé et ils auraient eu un rapport sexuel dans la rue. Elle n’a pas osé dire non alors qu’elle n’était pas d’accord et s’en veut terriblement. « Quel diagnostic évoquez-vous ? », demande-t-on aux étudiants. Une fois leur réponse entrée, la suite apparaît… « Vous évoquez un diagnostic de viol. »
Réaction des intéressés sur les réseaux sociaux. Un «diagnostic de viol ! On nous demande de poser un diagnostic sur un crime, une qualification pénale », s’agacent les étudiants. Selon eux, le terme est mal choisi et la question mal posée, car le viol n’est pas une maladie. Selon les twittos, le viol est une question récurrente du dossier ECN. Encore faut-il la poser correctement ?
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre
À Clermont-Ferrand, un internat où « tout part en ruine »
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU