Des données qui pourraient concerner des patients du centre hospitalier d'Armentières (Nord), victime d'une cyberattaque le 11 février entraînant la fermeture temporaire des urgences, ont été « rendues accessibles » dimanche par des pirates informatiques, a-t-on appris lundi auprès du centre hospitalier.
« Si toutes les mesures ont été mises en œuvre pour protéger les données des patients, l'établissement informe que ce dimanche 25 février 2024 à 12 h 00, des pirates informatiques ont rendu accessibles des fichiers qui pourraient appartenir au centre hospitalier d’Armentières », écrit l'hôpital.
« Les services informatiques se sont saisis de ces fichiers informatiques afin de les qualifier et vérifier qu’ils sont ou non, la propriété » de l'hôpital, ajoute-t-il.
Plainte en justice
Ces « fichiers dérobés comporteraient des données informatiques sans que nous soyons en capacité de dire » à ce stade « si elles touchent les patients et/ou les professionnels de l’établissement et ce qu’elles contiennent ».
Une plainte en justice a été déposée. La Cnil, qui avait été informée 48 heures après l’incident, a été saisie d’un complément d’informations à la suite de l’évolution de cette attaque du système d’information.
Fin de vie : l’article créant un nouveau droit à l’aide active à mourir a été adopté
Évaluation de compétences des médecins retraités, le débat s’enflamme : « Je voudrais bien connaître les résultats de ceux qui exercent »
Fin de vie : les doyens de médecine s’opposent à une formation obligatoire à l’aide à mourir
La justice ordonne la prise en charge des soins chirurgicaux d’une transition de genre