Le désert continue d’avancer en Ile-de-France, et particulièrement à Paris en médecine générale. Les programmes d’aides de la mairie, ainsi que de l’ARS et l’URPS visent à améliorer la situation mais ils sont bien insuffisants selon le Dr Mickaël Riahi, généraliste dans le 19e arrondissement de Paris et vice-président de la CSMF 75. Son syndicat explore aujourd’hui plusieurs pistes pour rendre la médecine générale plus attractive dans la capitale où elle est plombée notamment par le coût de l'immobilier.
La CSMF 75 suggère de prendre exemple sur les DOM TOM où les actes sont majorés et de faire de même pour les secteurs I et notamment la lettre clé G. « L’assurance maladie a conscience que dans certains endroits il y a une logique à avoir des tarifs d’actes différents, alors pourquoi ne pas l’appliquer à Paris », souligne le Dr Riahi. Le syndicat évoque également la possibilité de créer un indice qui prendrait en compte le coût de la pratique et qui pourrait être un coefficient multiplicateur du forfait structure. Un accès à l’OPTAM (option de pratique tarifaire maîtrisée), avec un espace de liberté d’honoraire négociée avec l’assurance maladie, est aussi mis en avant. Enfin, le syndicat propose une implication encore plus grande des collectivités locales dans l'aide à l'acquisition de locaux ou encore des primes à l'installation ou au maintien de l'activité.
La CSMF 75 espère qu'à l'approche des élections municipales (en 2020), les hommes et femmes politiques apporteront des réponses efficaces à la problématique de l'accès aux soins.
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