Le dernier Atlas des SIH 2018 apporte un éclairage intéressant sur les connexions autorisées ou non sur le SIH et l'accès au Wifi qui montre les priorités établies depuis des années en la matière par les décideurs.
Premier point, la connexion de terminaux personnels tels que smartphones ou tablettes n'est pas possible dans 78 % des établissements publics, dans 83 % des centres de lutte contre le cancer, dans 79 % des Espic et dans 69 % des autres établissements privés.
Concernant l'accès invité au Wifi par les patients, il n'est possible que dans 46 % des établissements publics. Mais il est très répandu dans les CLCC (94 %) et un peu moins présent dans les Espic (64 %) et les autres établissements privés (72 %). L'usage du Wifi est beaucoup plus accessible pour les soignants (90 % en ES public, 100 % en CLCC, 86 % en Espic et 91 % dans les autres privés).
Connexion à distance, peut mieux faire
Dès qu'on aborde la connexion à distance, l'accès est bien moins possible, aussi bien du personnel médical de l'établissement (67 % en moyenne, 69 % dans les ES publics, 100 % dans les CLCC, 70 % dans les Espic) que pour les professionnels de santé libéraux (33 % en moyenne, 23 % dans les ES publics, 28 % CLCC, 22 % Espic et 49 % dans les établissements privés). Dans une proportion encore plus forte, les patients n'ont pratiquement pas accès au SIH à distance (3 % en moyenne). C'est tout le contraire pour les industriels opérateurs de télémaintenance ou de téléassistance (93 % en moyenne, 98 % des ES publics, 100 % des CLCC).
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