Le projet d'autoriser les pharmaciens à délivrer certains médicaments à prescription médicale obligatoire a été finalement rejeté à l'Assemblée nationale dans la nuit du 26 au 27 octobre dernier. Cet amendement proposé par la députée Delphine Bagarry, a été victime de la levée de boucliers, notamment de la part des médecins, qui a suivi son annonce. Il proposait, sous forme expérimentale, d'autoriser les pharmaciens dans le cadre d'un protocole d'accord à délivrer certains médicaments dans le cadre de soins d'urgence non programmés. Soutenu par le rapporteur du PLFSS Olivier Veran et la ministre de la Santé, il a finalement été abandonné au profit d'un autre amendement dans un cadre expérimental et plus strict : les pharmaciens pourront renouveler les traitements chroniques ou ajuster leur posologie en accord avec le médecin traitant. À l’époque où elle soutenait ce premier projet, Agnès Buzyn avait donné l'exemple d'une jeune fille souffrant d'une infection urinaire et habitant dans une ville moyenne, obligée d'attendre deux ou trois jours pour obtenir un rendez-vous avec un médecin. « Elle va souffrir atrocement alors que cela aurait pu être traité par un comprimé antibiotique », s'était-elle insurgée. Pour autant, la ministre s'est visiblement ralliée à l'avis des syndicats de médecins qui s'opposait à cette innovation dans les pratiques.
Brève
Pharmacien prescripteur, rejet du projet à l'Assemblée nationale
Par
Publié le 31/10/2018
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

pharmacien
Crédit photo : BURGER/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Dérives sectaires : une hausse préoccupante dans le secteur de la santé
Protection de l’enfance : Catherine Vautrin affiche ses ambitions pour une « nouvelle impulsion »
Dr Joëlle Belaïsch-Allart : « S’il faut respecter le non-désir d’enfant, le renoncement à la parentalité doit interpeller »
Visite médicale d’aptitude à la conduite : le permis à vie de nouveau sur la sellette