C’est le sentiment de fatalisme qui domine après la sauvage agression perpétrée le week-end dernier au service des urgences de l’hôpital de Tourcoing. Le sentiment est partagé par Patrick Pelloux, président de l’Amuf. Aujourd’hui aucune institution ou professionnel ne serait protégé de ce nouveau type d’invasion barbare. Les enseignants, les policiers et désormais les urgentistes sont envoyés au front. Mais lorsqu’ils se retournent, ils se retrouvent bien souvent seuls, lâchés au milieu du gué pour affronter cette violence le plus souvent gratuite. Que faire ? « Toucher au portefeuille, réplique Patrick Pelloux. Seul l’argent les mobilise. Et bien sûr la prison. Mais pour ce type d’individus, l’incarcération est ressentie comme l’égale d’une décoration. » Aujourd’hui les urgentistes de Tourcoing soignent la peur au ventre. Aujourd’hui, l’hôpital n’est plus seulement une vitrine technologique du monde de la santé. C’est aussi un miroir de la société. Mais, comme nous le rappellent nos amis transalpins, seuls les aveugles n’ont pas besoin de miroir…
Brève
Les hospitaliers soignent la peur au ventre
Par
Publié le 20/10/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
visuel urgences
Crédit photo : GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols