Les progrès réalisés ces dernières années en chirurgie vasculaire permettent aujourd’hui de traiter plus de patients, et plus âgés. Ces avancées portent non seulement sur les techniques de pontage et endovasculaires, mais aussi sur les lambeaux d’apport vasculaire et sur les soins locaux.
Le pontage reste une technique très utilisée pour la revascularisation distale, notamment en cas de lésions diffuses. Le pontage veineux est privilégié car il s’accompagne d’une meilleure perméabilité à long terme que le pontage prothétique (65 versus 22 % à 3 ans). Le développement du prélèvement endoscopique des veines, qui ne nécessite que deux petites incisions, a permis de réduire de façon très nette le taux de complications locales, de retard à la cicatrisation. Les évolutions des matériels ont aussi bénéficié à cette chirurgie endovasculaire : stents auto-expansibles, coatés, biodégradables, ballons coatés, guide monorail…
Des techniques de cathétérisme plus spécifiques ont aussi été développées, telles que la recanalisation sous-intimale en cas d’occlusion totale. Enfin, dans les pertes de substance étendues, les approches micro-chirurgicales autorisent la pose de lambeaux d’apport vasculaire, ce qui peut éviter le recours à l’amputation. « Ces avancées ne doivent toutefois pas faire oublier que, dans certains cas, l’amputation reste malgré tout la meilleure solution », a conclu le Dr Jean-Pierre Becquemin.
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