Le virus du Nil occidental — ou virus West Nile — pourrait s'avérer plus mortel que ce que les virologues estimaient jusqu'à présent, selon une étude présentée à la conférence annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d'hygiène (ASTMH).
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les données relatives à 4 144 personnes vivant au Texas et ayant été infectées par le virus entre 2002 et 2012. 286 d'entre eux sont décédés dans les trois mois suivant la contamination. Mais les scientifiques ont identifié 268 décès supplémentaires, dus à des complications liées au virus, dans les 10 années suivant l'infection.
Selon les estimations de l'État fédéral américain, 4 % des personnes infectées par le virus West Nile, et présentant des symptômes, décèdent dans les trois premiers mois. Ces nouvelles données portent à 13,3 % le taux de mortalité.
Les patients décédés ultérieurement, des suites d'une complication liée au virus, étaient principalement des personnes ayant été victimes d'une atteinte cérébrale ou rénale.
Le virus du Nil occidental appartient à la même famille que les virus de la fièvre jaune et Zika et peut être transmis par différentes espèces de moustiques. Il a été détecté pour la première fois aux États-Unis en 1999. Depuis, il se diffuse à tout le continent nord-américain, au point d'en faire une maladie émergente.
En France, seuls 7 cas de contamination humaine ont été identifiés, en 2003. En 2015, plusieurs cas équins ont été rapportés, dans le Gard et dans les Bouches-du-Rhône.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité