Waldenström pour Pompidou, les métastases de Mitterrand, l'oreille de Chirac ou le phlegmon de Sarkozy (liste non exhaustive)… En France, le sujet de la santé de nos dirigeants, on connaît ! Du secret médical bien gardé aux chausse-trappes de la fausse transparence, nous avons à peu près tout expérimenté et pouvons donc expliquer un ou deux détails pratiques à nos amis américains plongés dans les délices des bulletins de santé touffus de leur futur(e) président(e).
Alors chers amis, vous ne saviez pas grand-chose et voici que vous apprenez combien de pilules prennent vos deux candidats au petit-déjeuner, les chiffres de leur tension artérielle dansent sous vos yeux. En secouant toutes les données en votre possession, en les mélangeant à leur sexe et à leur âge, vous pouvez si vous le souhaitez calculer leur espérance de vie : mourront-ils ou non en cours de mandant ? Statistiquement, vous trouverez une réponse.
Et ?
Et rien.
Parce que, la pression populaire ou médiatique n'en peut mais. Quitte à se transformer en mensonge médical, le secret médical en reste toujours un.
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