Installation
La liberté sinon rien
C’est le thème majeur d’inquiétude des jeunes. Les internes de médecine générale comme ceux des autres spécialités et comme les carabins de l’Anemf se sont toujours opposés à un numerus clausus à l’installation. Quitte à se mettre en grève comme à la fin 2007. L’opposition avec les syndicats seniors n’est pas frontale sur cette question. Mais la méfiance existe, car les jeunes craignent qu’un accord sur le sujet se fasse sur leur dos. Le SML par exemple n’a jamais fait mystère de son soutien à un système de conventionnement sélectif qui concernerait uniquement les primo-installants. A l’inverse, les internes ne se sont jamais mobilisés contre les "contrats santé solidarité", et ils ont même applaudi aux Sross ambulatoires, deux repoussoirs pour la CSMF et le SML.
Rémunération
L’argent n’a pas d’odeur
Les internes de l’Isnar-IMG comme les jeunes du SNJMG n’ont jamais caché leur attrait pour une vraie diversification des modes de rémunération. Quitte pour certains à se satisfaire du salariat. Ce souhait revient dans la plupart des congrès de l’Isnar chaque année et dans les enquêtes réalisées auprès des internes. En comparaison, le moins qu’on puisse dire est que les syndicats aînés sont beaucoup plus timides sur cette question.
Exercice
Plaidoyer pour les maisons de santé
En janvier 2010 dix syndicats d’étudiants futurs professionnels de santé réclamaient dans un communiqué commun le développement à vitesse grand V des maisons de santé. Parmi eux, les étudiants de l’Anemf, les internes de médecine générale de l’Isnar-img et ceux des autres spécialités de l’ISNIH. « Ces structures sont au carrefour des attentes des professionnels, des usagers et des politiques,» martelaient, unanimes, les jeunes pousses de la médecine. Un enthousiasme qui tranche par rapport à leurs aînés, qui, hormis MG France, réservent plutôt les maisons de santé aux zones désertifiées. La même opposition de retrouve concernant les coopérations professionnelles plébiscitées par les jeunes.
HPST
Même pas peur des ARS !
Voilà un an que les Agences régionales de Santé sont en place. Ce nouvel acteur qui fait encore peur dans la plupart des syndicats. On ne ressent pas chez les jeunes cette prévention. En avril 2010, dans un communiqué commun, l’ANEMF, l’ISNAR-IMG et l’ISNIH saluaient sans réserve la création des ARS et affirmaient : « Les politiques nationales en faveur de mesures correspondant aux attentes de la jeune génération doivent se décliner à l’échelle des régions ».
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« Une revendication légitime »
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