« Je n’étais pas au courant de ce « clash » lors des négociations conventionnelles, mais la demande de nos futurs jeunes confrères me paraît légitime. J’en parle d’autant plus volontiers que lorsque je faisais moi-même mon internat en Bourgogne, nous avions mobilisé les internes de l’époque lors des négociations pour la convention de 2005 pour être informé de la teneur des discussions. Les jeunes peuvent avoir des idées que nous n’avons pas, ou que nous n’avons plus, une fois installés. Leur présence à la table des négociations me semble donc une bonne chose, d’autant plus qu’ils ne demandent pas à participer, mais à assister. Une manière normale d’être au courant en prise direct des conditions d’exercice qui seront les leurs ».
«Je comprends leur aspiration et leur souhait, mais franchement quelle est leur place ? Il s’agit d’une convention nationale, menée par des syndicats représentatifs et nous sortons tout juste d’élections professionnelles. Ce n’est pas faire injure aux jeunes, mais la convention, ce n’est pas la même chose que les États généraux de l’offre de soins qui les a vus prendre une place importante dans les questions de démographie. Mais je rappelle que pour l’instant, parmi les syndicats qui demandent à assister aux négociations, bon nombre de leurs adhérents s’installeront comme salariés et non en libéral. En revanche, dans les régions, où beaucoup de choses se font dans le cadre des regroupements de professionnels, les jeunes sont présents. Et puis franchement, je ne crois pas que nous puissions sincèrement être soupçonnés, à la Csmf, de vouloir mettre en danger la liberté d’installation.
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