Rhabdomyolyse suite à l’effort

Les épreuves d’endurance entraînent généralement des degrés variables de rhabdomyolyse suite à l’effort, mise en évidence par une concentration sérique élevée de créatine kinase (CK). Des concentrations de CK sériques supérieures à 20 000 UI/l sont fréquentes dans les ultramarathons, ce qui soulève des inquiétudes concernant la clairance urinaire de la myoglobine et le développement de lésions rénales aiguës. Les facteurs de risque de lésions rénales aiguës importantes semblent être le stress thermique, la déshydratation, les troubles rénaux sous-jacents, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, les niveaux élevés d’effort et d’entraînement inadéquat. La prise en charge d’une rhabdomyolyse d’effort, avec lésion rénale aiguë imminente, repose sur une hydratation précoce et agressive, réalisée en milieu de réanimation médicale. Il faut informer les athlètes qu’un débit urinaire insuffisant, et/ou une hématurie au-delà de 24 heures après l’épreuve, nécessitent une consultation médicale.