Le dépistage organisé du cancer du sein pourrait être amélioré : sensibilité de l’imagerie qui reste limitée (la baisse de la mortalité spécifique s’est réduite ces dernières années, et il reste toujours des cancers « d’intervalle »), faux positifs, surdiagnostics et exclusion d’une partie de la population, en particulier les moins de 50 ans, alors qu’elles représentent 22 % des cas.
Des recommandations européennes 2022 préconisent de l’élargir aux femmes entre 45 et 50 ans. Selon une étude menée au Royaume-Uni, cela permettrait une diminution de la mortalité de 20 %, sans s’accompagner de surdiagnostics.
La sensibilité pourrait aussi être améliorée par l’utilisation de l’IRM en cas de densité mammaire importante, à réaliser tous les 3 ou 4 ans, ce qui a été mis en place dans un certain nombre de pays et permet de réduire le nombre de cancers d’intervalle.
Le diagnostic précoce par ADN circulant, malgré le grand nombre de tests en cours, est actuellement décevant.
Pour agir vraiment sur la mortalité spécifique, il serait aussi essentiel d’associer de la prévention, comme la perte de poids et l’activité physique.
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