Bien que les biothérapies aient révolutionné la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR), environ 50 % des patients traités par anti-TNF subissent un échappement thérapeutique ou des effets indésirables qui entraînent un arrêt du traitement.
C’est pourquoi de nouvelles classes de molécules, notamment les inhibiteurs de janus kinases (JAK), administrés par voie orale, sont actuellement en développement. Le tofacitinib (anti-JAK3 et anti-JAK-1) est aujourd’hui un des agents le plus amplement étudié dans la PR. À en juger par les données recueillies à ce jour, l’efficacité de ces nouveaux agents ciblés oraux serait comparable à celle des agents biologiques injectables. Dans différentes études de phase III, le tofacitinib a montré une efficacité semblant équivalente à celle de l’adalimumab et supérieure à celle du méthotrexate. Il est efficace en particulier dans les formes résistantes à ce dernier. « En ce qui concerne l’innocuité, les agents oraux et les anti-TNF présentent des effets secondaires communs mais aussi spécifiques. Dans les études avec le tofacitinib (5 ou 10 mg/2 fois/j), les effets indésirables les plus souvent rapportés ont été les infections des voies aériennes supérieures, la diarrhée, les céphalées et l’hypercholestérolémie ».
D’après le symposium Pfizer « The transformation of rheumatoid arthritis treatment: the role of emerging therapies in the modern treatment paradigm »
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