Le lupus systémique est une maladie auto-immune complexe. La grande variété de ses manifestations cliniques et sérologiques fait d’elle une pathologie hétérogène rendant l’évaluation de son activité difficile.
L’évaluation comporte plusieurs paramètres étroitement liés entre eux tels que l’activité, les séquelles et la qualité de vie.
De nombreux scores d’activité ont été proposés : le SLAM, l’ECLAM, le LAI, le SLAQ et les deux principaux, le BILAG et le SLEDAI, mais aucun score n’est parfait. Ces scores ont été conçus pour la recherche clinique et en particulier les essais thérapeutiques et s’éloignent souvent de la pratique clinique. Les avancées récentes dans ce domaine utilisent des approches qui combinent plusieurs de ces scores. C’est le cas du SRI, un index de réponse composite, développé sur la base d’un essai randomisé contrôlé de phase II, ayant évalué la tolérance, l’activité biologique et l’efficacité du belimumab chez les patients atteints de lupus systémique.
Le SRI mesure la réduction de l’activité de la maladie lupique, sans atteinte d’un nouvel organe ou système, ni aggravation de l’état de santé global du patient.
D’après le symposium GSK « How does SLE measure up ? »
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